Syrie post-Assad : le retour en classe des étudiants et écoliers

Un retour progressif dans les établissements scolaires après un bouleversement politique

Une université en fête après des années de tension

Les scènes de joie ont envahi la capitale syrienne, notamment dans les institutions universitaires. À la faculté des lettres, les étudiants ont célébré la fin d’une époque symbolisée par la destruction d’une statue emblématique de l’ancien régime. Cette manifestation spontanée, marquée par des slogans porteurs d’espoir et des drapeaux révolutionnaires, reflète l’enthousiasme d’une jeunesse aspirant à un avenir différent. Selon le responsable de l’établissement, les cours ont repris avec une présence notable des enseignants et des élèves, malgré le contexte encore fragile.

Une capitale rassemblée dans la liesse collective

En parallèle, des cortèges d’étudiants ont convergé vers des lieux emblématiques de la ville pour continuer les festivités. Ces rassemblements traduisent l’espoir d’un renouveau démocratique et la volonté de redéfinir un pays marqué par ses diversités culturelles et religieuses. Les autorités de transition promettent de préserver ces richesses plurielles, tout en garantissant les droits de chacun dans cette nouvelle phase historique.

Les écoliers retrouvent leurs salles de classe

Des symboles révolutionnaires jusque dans les écoles

Dimanche, les écoles ont rouvert leurs portes dans la capitale pour la première fois depuis le basculement politique. Sur le chemin, des enfants, parfois en uniforme, ont exprimé leur enthousiasme en arborant des drapeaux ou des dessins symboliques sur leur visage. Dans les salles de classe, les signes du changement sont discrets mais présents : une bannière révolutionnaire orne désormais certains murs, témoignant d’une volonté de tourner la page.

Un retour encore timide, mais prometteur

Malgré tout, les taux de fréquentation restent modestes pour cette première journée, comme l’a reconnu un employé d’une école publique. Cependant, les autorités locales espèrent une augmentation progressive des effectifs dans les jours à venir, à mesure que les familles reprennent leurs habitudes. La vie scolaire reprend donc doucement son cours, dans un climat où l’espoir se mêle encore aux incertitudes.

Une capitale en quête de normalité

Activités commerciales et quotidiennes relancées

Au-delà des écoles et des universités, les habitants de la capitale tentent également de reprendre leur rythme habituel. Les commerces rouvrent, et les files d’attente devant les boulangeries témoignent d’un retour progressif à la vie quotidienne. Sur les trottoirs, les vendeurs ambulants répondent à la pénurie persistante de carburant en proposant des bidons d’essence aux passants.

Des défis logistiques encore omniprésents

Cependant, les coupures d’électricité restent un problème majeur pour les habitants. Certaines zones de la ville subissent jusqu’à 20 heures de coupure par jour, rendant le quotidien encore difficile. Ces obstacles rappellent que la reconstruction du pays, tant sur le plan matériel que social, sera une tâche de longue haleine.

Un avenir à reconstruire pour la jeunesse syrienne

Le retour des élèves et des étudiants dans les salles de classe marque une étape symbolique dans la transition du pays. Ce moment de reprise, bien qu’encore fragile, reflète la résilience des Syriens et leur détermination à aller de l’avant malgré les défis. Pour cette jeunesse, la route est encore longue, mais elle s’écrit désormais sous le signe de l’espoir et de la possibilité d’un renouveau.