Pass Culture : coup de rabot pour les jeunes dès ce samedi 1er mars
« `html
Un dispositif culturel revu à la baisse
Le gouvernement a pris une décision majeure concernant le Pass Culture, marquant un tournant dans la politique d’accès à la culture pour les jeunes. À compter de ce samedi 1er mars, les jeunes de 18 ans verront leur enveloppe divisée par deux, tandis que les moins de 17 ans perdront tout accès à ce dispositif initialement conçu pour élargir leurs opportunités culturelles.
Une annonce officialisée par décret
La nouvelle a été rendue publique via un décret publié au Journal officiel ce vendredi 28 février. Cette réforme a été validée par le Premier ministre François Bayrou, épaulé par huit ministres, dont la ministre de la Culture, Rachida Dati. Cette dernière avait déjà exprimé, en octobre dernier, son souhait de restructurer en profondeur ce programme. L’annonce a surpris de nombreux bénéficiaires et acteurs du secteur culturel.
Un contexte budgétaire contraint
La révision du Pass Culture s’inscrit dans un cadre budgétaire plus serré. La présidente de l’organisme en charge du dispositif a expliqué cette décision par une réduction significative des financements alloués. En effet, le budget du Pass Culture passe de 210,5 millions d’euros en 2024 à 170,5 millions en 2025. Une économie estimée à 25 millions d’euros a motivé ces ajustements.
Les impacts pour les jeunes
- Les jeunes de 18 ans, qui bénéficiaient d’une enveloppe conséquente, devront désormais se contenter de la moitié de cette somme.
- Les adolescents de moins de 17 ans, autrefois inclus dans la répartition, ne pourront plus accéder à ce dispositif.
Ces mesures soulèvent des interrogations quant à leur impact sur l’accès à la culture pour les jeunes générations, notamment les plus modestes.
Un débat sur la réforme culturelle
Cette réorientation budgétaire relance le débat sur les priorités du gouvernement en matière de politique culturelle. Si certains saluent une gestion plus rigoureuse des finances publiques, d’autres y voient un recul dommageable pour la démocratisation de la culture. Les usagers et les professionnels du secteur sont désormais en attente de propositions alternatives pour compenser cette perte.
« `