Les meilleures écoles de commerce 2025 : le classement de Challenges

Un guide pour s’orienter dans l’offre de formations en management

À l’approche de l’ouverture de Parcoursup, les familles et les futurs étudiants cherchent à mieux comprendre l’univers des écoles de commerce et des formations en sciences politiques. Un classement détaillé, publié récemment, met en lumière les différents programmes disponibles et aide les candidats à faire des choix éclairés.

Les programmes après classes préparatoires : un classement en mouvement

Dans le domaine des écoles accessibles après une classe préparatoire, les positions des établissements évoluent. Si HEC reste solidement en tête, d’autres institutions voient leur classement modifié. L’ESCP, par exemple, dépasse l’ESSEC cette année, tandis que des écoles comme l’EMLYON et l’EDHEC maintiennent leur statut parmi les meilleures.

Les parcours intégrés post-bac en 5 ans : une fréquentation en baisse

Les écoles proposant des cursus en cinq ans directement après le bac rencontrent des difficultés à recruter. Bien qu’elles soient dominées par des établissements comme l’IÉSEG et l’ESSCA, le coût élevé des frais de scolarité et une concurrence accrue réduisent leur attractivité auprès des futurs étudiants.

Les bachelors en trois ans : le succès au rendez-vous

Les formations courtes en trois ans séduisent de plus en plus de bacheliers. Ces programmes, proposés par de nombreuses grandes écoles de commerce, sont particulièrement prisés. L’ESCP et l’IÉSEG, par exemple, se démarquent par la qualité de leur offre et les perspectives qu’elles offrent à leurs diplômés.

Les bachelors en quatre ans : une formule en plein essor

Les cursus de quatre ans, souvent orientés vers l’international, attirent un nombre croissant de candidats. Les établissements comme l’ESSEC et l’EDHEC y occupent une place de choix, proposant des programmes qui allient mobilité internationale et insertion professionnelle rapide.

Les instituts d’études politiques : des formations transversales

Les IEP continuent de former des étudiants de haut niveau, en particulier Sciences Po Paris, qui conserve son statut de référence. Les IEP régionaux, quant à eux, gagnent en visibilité et attirent des profils variés, souvent intéressés par des carrières dans le secteur privé ou associatif.

Un classement basé sur des critères multiples

Ce palmarès repose sur une analyse fine de plusieurs dimensions. Trois volets principaux ont structuré l’évaluation :

  • Puissance académique : accréditations, sélectivité des concours, moyens financiers et engagement pédagogique.
  • Ouverture internationale : proportion d’étudiants et de professeurs étrangers, opportunités à l’étranger et reconnaissance par des classements internationaux.
  • Responsabilité sociale : inclusion des étudiants boursiers, efforts en faveur de l’apprentissage et initiatives pour la diversité sociale.

Une méthodologie spécifique pour les bachelors

Pour les formations en trois et quatre ans, six critères distincts ont guidé le classement, allant de l’attractivité du programme au taux d’insertion professionnelle des diplômés. Ces critères permettent de comparer les écoles sur des bases objectives et de mesurer leur performance globale.

Pourquoi ce type de palmarès est essentiel ?

Pour les familles et les étudiants, ces classements jouent un rôle crucial. Ils fournissent des repères dans un paysage éducatif complexe et permettent de mieux évaluer les forces et faiblesses des différentes institutions. Que ce soit pour choisir un programme adapté ou pour anticiper les débouchés professionnels, ces informations sont un outil précieux pour une orientation réussie.