Le parcours inspirant de Tom pour intégrer une école d’ingénieurs
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Un parcours d’orientation marqué par des choix atypiques
Lorsqu’il a entamé ses années de lycée, un étudiant aujourd’hui en école d’ingénieurs avait peu d’idées sur son avenir. En classe de première, il sélectionne trois spécialités : les mathématiques, la physique-chimie et l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP). Cependant, en terminale, il décide de laisser tomber la physique-chimie, une décision inhabituelle pour un futur candidat à une école d’ingénieurs. Ce choix, motivé par son intérêt pour les sciences humaines, reflète une volonté de suivre ses envies plutôt que de se conformer à un parcours classique. C’est lors de visites à des salons étudiants qu’il commence à clarifier ses ambitions. Ces rencontres lui permettent de découvrir différentes écoles et de s’identifier à des profils d’ingénieurs, qui l’impressionnent par leurs compétences et leurs parcours. Il y découvre notamment une école qui correspond à son profil académique, axée sur la professionnalisation et les activités extrascolaires.
Une réorientation tardive et des doutes sur la sélection
Quand il décide finalement de s’orienter vers une carrière d’ingénieur, une inquiétude surgit : l’absence de la spécialité physique-chimie dans son cursus pourrait-elle le pénaliser ? Il s’aperçoit heureusement que plusieurs établissements n’exigent pas obligatoirement deux spécialités scientifiques pour leurs admissions. Cela le rassure et lui permet de se concentrer sur ses démarches et ses concours.
Construire une stratégie efficace sur Parcoursup
Pour maximiser ses chances d’intégrer une formation, il adopte une méthode rigoureuse sur la plateforme Parcoursup. Il cible des écoles d’ingénieurs qui accueillent des profils ayant une seule spécialité scientifique et participe à plusieurs concours, qui regroupent plusieurs établissements en un seul vœu. Cette option lui permet de multiplier les opportunités tout en respectant le quota de vœux imposé par la plateforme.
Ne jamais négliger les plans de secours
Conscient de la sélectivité de certaines filières, il décide également d’élargir ses candidatures à des formations alternatives. Il s’inscrit à des licences en mathématiques et informatique, ainsi qu’à des écoles d’architecture, un domaine qui l’attire également. Cette diversification lui permet de se ménager des options en cas de refus dans ses choix principaux.
- Maximiser le nombre de vœux pour augmenter les chances d’admission
- Prévoir des formations moins sélectives comme solution de repli
- Être attentif aux frais de candidatures, qui peuvent s’accumuler rapidement
Une plateforme utile mais perfectible
S’il reconnaît l’utilité de Parcoursup pour organiser ses démarches, il regrette néanmoins certains aspects de son fonctionnement. La multitude d’informations disponibles peut être difficile à trier, et il déplore l’absence d’un classement clair des formations selon leur qualité ou leur reconnaissance. Ce manque de hiérarchisation oblige les candidats à effectuer des recherches complémentaires.
Le mystère des refus
Enfin, parmi les points faibles relevés, figure l’opacité des critères de sélection des formations. Suite à un refus dans une école d’architecture, il s’interroge sur ce qui a pu jouer en sa défaveur : ses notes, son profil ou encore sa lettre de motivation ? Cette absence d’explication pour les refus laisse souvent les candidats dans le flou, une situation critiquée par de nombreux utilisateurs de la plateforme.
Une admission réussie et un avenir prometteur
Le jour des résultats, il est finalement admis dans plusieurs écoles d’ingénieurs. Ces établissements, souvent moins sélectifs à l’entrée, opèrent une différenciation plus marquée après la première année. Ce fonctionnement lui a permis de rejoindre une école qui correspond à ses ambitions académiques et professionnelles, malgré un parcours initialement non conventionnel. Ce témoignage souligne l’importance de la réflexion et de la stratégie dans les choix d’orientation, mais aussi la nécessité d’adapter les outils comme Parcoursup pour mieux accompagner les élèves.