Études de santé à Montpellier et Nîmes : infos clés sur PASS et LAS

Les nouvelles voies pour accéder aux études de santé

Un système réformé pour une meilleure orientation

Depuis la disparition de la PACES, le système d’accès aux filières de santé a été repensé pour offrir plus de flexibilité et limiter les échecs liés à une mauvaise orientation. Le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et les LAS (Licences avec Accès Santé) constituent désormais les deux principales voies pour intégrer des cursus comme médecine, maïeutique, pharmacie, kinésithérapie ou dentaire.

Structure et contenu du PASS

Le PASS correspond à une première année d’études universitaires avec une double composante : une majeure santé axée sur des disciplines fondamentales comme la biologie ou la physiologie, et une mineure dans un autre domaine permettant une réorientation en cas d’échec. Contrairement à l’ancien système, le redoublement n’est plus autorisé. Les étudiants doivent donc valider leur année avec 10/20 de moyenne, soit pour accéder aux filières de santé, soit pour poursuivre en LAS.

Les LAS : une alternative complémentaire

Pour ceux qui choisissent une LAS, le système permet de combiner une licence classique dans un domaine spécifique (sciences, droit, psychologie, etc.) avec des enseignements en santé. Cette approche offre une deuxième chance pour candidater aux filières de santé tout en poursuivant un cursus généraliste.

Les épreuves et le numerus apertus

L’accès aux filières reste sélectif, avec un nombre de places limité défini par le numerus apertus. Ce dispositif, bien que plus souple que l’ancien numerus clausus, impose toujours une sélection rigoureuse. Les étudiants passent des épreuves écrites et, pour certains, des oraux, avant d’être admis ou redirigés vers une autre année ou un autre parcours.

• Admis directement : résultats excellents dès les écrits.
• Admis après oraux : bons résultats aux écrits suivis d’une performance convaincante à l’oral.
• Redirection : moyenne suffisante pour continuer en LAS-2 ou LAS-3.
• Échec : obligation de se réorienter totalement.

Organisation pédagogique et accompagnement

Un programme intensif et structuré

Les cours en PASS se déroulent sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés (TD) et de séances de tutorat. Le tutorat, organisé par les étudiants des années supérieures, propose des entraînements réguliers (colles, examens blancs) pour préparer aux partiels et oraux. Les LAS bénéficient également d’un accompagnement similaire, adapté à leur cursus.

Les matières principales enseignées

Les disciplines étudiées en PASS s’organisent autour de thématiques clés :

• Biologie cellulaire : structure et fonctionnement des cellules.
• Physiologie : mécanismes du corps humain.
• Sciences humaines et sociales : aspects juridiques, sociologiques et éthiques liés à la santé.
• Études sur le médicament : conception, action et diffusion.
• Biophysique : les phénomènes physiques appliqués au vivant.

Préparation et hygiène de vie

L’année étant exigeante, il est crucial pour les étudiants de bien se préparer. Cela passe par une organisation rigoureuse, un équilibre entre travail et pauses, et une gestion du stress. Les tutorats proposent des stages de pré-rentrée pour s’imprégner des notions fondamentales et adopter une méthode de travail adaptée.

Les clés pour réussir

Optimiser son emploi du temps

Pour éviter d’être submergé, il est conseillé de planifier ses révisions dès le début de l’année. Un planning hebdomadaire bien structuré permet de revoir régulièrement les cours et de se préparer efficacement aux examens.

Profiter des ressources disponibles

Les tutorats jouent un rôle central dans l’accompagnement des étudiants. Ils mettent à disposition des ressources pédagogiques validées par les enseignants, organisent des événements pour le bien-être, et assurent un suivi personnalisé pour ceux qui rencontrent des difficultés.

Anticiper une possible réorientation

En cas d’échec, les étudiants doivent envisager des alternatives dès le départ. Le choix de la mineure en PASS ou du domaine principal en LAS doit être réfléchi en fonction d’un éventuel projet hors santé. Les services d’orientation universitaires sont là pour les guider.

Conclusion : persévérance et préparation

L’accès aux études de santé reste un défi, mais les réformes récentes visent à offrir plus de chances et d’options aux étudiants. En combinant un travail personnel rigoureux, une utilisation judicieuse des ressources disponibles et une réflexion sur leur orientation, les étudiants peuvent maximiser leurs chances de succès, que ce soit dans une filière MMOPK ou dans un autre domaine.