Comment Parcoursup a souri à Maxence, étudiant au collège de droit
Table des matières
Une orientation stratégique dès le lycée
Des choix de spécialités alignés avec les ambitions
Pour cet étudiant, originaire de Martinique et ayant effectué son cursus au lycée à La Réunion, les spécialités choisies dès la première ont joué un rôle clé dans son projet d’avenir. En optant pour les sciences économiques et sociales (SES) et l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) en terminale, il a bâti un dossier cohérent avec son objectif : intégrer une formation sélective en droit. Ces matières lui ont permis de développer des bases solides et de démontrer un intérêt affirmé pour les sciences humaines, un atout indéniable sur Parcoursup.
Un appui limité des enseignants
Cependant, l’accompagnement pédagogique autour de la plateforme d’orientation n’a pas toujours été à la hauteur. Les enseignants, parfois réticents face à la réforme du bac et à Parcoursup, ont eu tendance à exprimer leurs propres critiques plutôt que de guider les élèves de façon constructive. Cela a nécessité une grande autonomie de la part des lycéens. Selon l’étudiant, ses choix de spécialités ont tout de même influencé la nature des conseils reçus : les professeurs des matières spécialisées évoquaient souvent les métiers et formations en rapport avec leurs disciplines, aidant ainsi à mieux se projeter.
La stratégie Parcoursup : viser l’excellence
Des vœux exclusivement sélectifs
L’étudiant avait une idée claire de son orientation post-bac et a donc misé sur des formations reconnues pour leur exigence. Parmi ses choix figuraient des collèges de droit prestigieux, des licences classiques en droit, ainsi que des doubles diplômes associant le droit à la philosophie. Cette sélection rigoureuse reflète une stratégie bien pensée, où chaque vœu était en adéquation avec ses objectifs académiques et professionnels.
Des outils pratiques mais limités
La plateforme Parcoursup a été jugée intuitive et bien organisée par cet utilisateur averti. Néanmoins, certaines fonctionnalités ont révélé leurs limites. Par exemple, l’impossibilité de joindre des supports multimédias comme des vidéos a été perçue comme un frein à une présentation plus complète du profil des candidats. Malgré ces contraintes, les encadrés dédiés aux activités extrascolaires et à la motivation ont permis de valoriser des atouts personnels.
La pression omniprésente du nouveau bac
Une évaluation continue stressante
Le nouveau système du baccalauréat, avec son évaluation répartie sur les trois années de lycée, a été source d’angoisse pour de nombreux élèves. Chaque épreuve et chaque note semblaient peser lourd dans la balance des admissions sur Parcoursup, alimentant une pression constante. L’étudiant souligne l’impact psychologique de ce système, où chaque trimestre semblait déterminant pour l’avenir.
Entre attente et soulagement
Si le processus d’affectation sur Parcoursup s’est globalement bien déroulé pour cet étudiant, la gestion des délais de réponse a parfois généré de l’incertitude. La dissociation entre Parcoursup et d’autres procédures d’admission, comme celle de Sciences Po, a nécessité une patience supplémentaire. Cependant, en obtenant son premier choix dès la publication des résultats, il a pu entamer sereinement son parcours universitaire.
Le rôle du bac dans l’admission post-bac
Une valeur parfois remise en question
Le fait que les admissions soient communiquées avant les résultats du bac a suscité des interrogations sur l’utilité réelle de ce diplôme. Pour cet étudiant, la prise de conscience de son importance est survenue lors des démarches administratives à l’université, où son relevé de notes a été indispensable. Cela montre que, malgré les apparences, le bac reste un passage incontournable.
Un regard positif mais nuancé sur l’expérience
En dépit des défis rencontrés, l’étudiant tire un bilan favorable de son parcours avec Parcoursup. Cependant, il met en lumière les efforts considérables nécessaires pour réussir dans ce système, entre autonomie, anticipation et gestion du stress. Pour les futurs candidats, son expérience illustre l’importance de bien choisir ses spécialités, de se préparer tôt et de s’adapter à la pression imposée par ce nouveau modèle d’orientation.