Top 2024 des universités en médecine : découvrez le classement Thotis
Table des matières
Comprendre les voies d’accès aux études de santé
Deux parcours distincts pour une même ambition
Dans le paysage des études supérieures en santé, deux grandes options s’offrent aux lycéens : un cursus majoritaire axé sur les sciences de la santé accompagné d’une option secondaire, ou bien un cursus disciplinaire classique intégrant une option santé. Ces filières, accessibles via la plateforme Parcoursup, permettent de postuler aux formations en médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie. Selon les universités, ces deux modèles peuvent coexister, tandis que certaines institutions privilégient exclusivement l’un des deux.
Une organisation variable selon les universités
Le choix entre ces deux voies dépend aussi des établissements. Certaines universités proposent un éventail diversifié de combinaisons entre cursus principal et option santé, tandis que d’autres, comme à Créteil ou Strasbourg, adoptent des formats spécifiques. Cette hétérogénéité offre des opportunités variées mais peut aussi complexifier le choix pour les futurs étudiants.
Les critères d’évaluation des facultés de santé
Un classement structuré autour de multiples indicateurs
Pour analyser la qualité des facultés de santé, plusieurs critères ont été retenus. Ceux-ci incluent l’excellence académique, mesurée par la recherche et son impact, ainsi que des données issues de Parcoursup, telles que l’attractivité et le taux d’accès. D’autres indicateurs, comme la diversité sociale ou les résultats au baccalauréat des étudiants admis, permettent également de dresser un tableau global.
- Production scientifique et impact des recherches.
- Accès et sélectivité via Parcoursup.
- Proportion d’étudiants boursiers.
- Part des mentions au bac parmi les nouveaux entrants.
Mesurer l’excellence en recherche
La recherche universitaire, pilier central de l’évaluation, repose sur deux aspects : le volume de publications scientifiques et leur reconnaissance internationale. Ces publications, souvent issues de collaborations mondiales, reflètent le dynamisme des équipes universitaires et leur contribution à l’avancement des connaissances médicales.
La compétition sur Parcoursup
L’attractivité et la sélectivité des facultés se traduisent par des chiffres précis : le nombre de candidatures, le ratio entre places disponibles et postulants, ainsi que le niveau d’exigence pour être admis. Ces données offrent une perspective sur la demande des étudiants et la capacité des universités à répondre à leurs attentes.
Les limites et enjeux des classements
Des indicateurs incomplets
Bien que les classements permettent de comparer les facultés, certaines dimensions importantes restent absentes. Les performances aux épreuves nationales de fin de cursus, comme les examens déterminant l’accès aux spécialisations, manquent souvent de données publiques fiables. De même, les efforts pour accompagner les étudiants via des tutorats ou des structures d’accompagnement ne sont pas toujours pris en compte.
Une vision partielle de la diversité étudiante
Si la part d’étudiants boursiers est étudiée, elle ne suffit pas à évaluer pleinement l’égalité des chances. D’autres facteurs, tels que l’origine géographique ou le parcours scolaire des étudiants, pourraient enrichir l’analyse. Par ailleurs, la qualité des infrastructures et le bien-être des étudiants demeurent des éléments difficiles à quantifier, mais pourtant essentiels.
Une hiérarchie des facultés en 2024
Les universités les plus performantes
En tête du classement, les facultés parisiennes dominent grâce à un équilibre entre excellence scientifique, attractivité et diversité sociale. Les universités de Lyon, Montpellier et Toulouse se distinguent également par leurs performances, notamment en recherche et en sélectivité.
- Université Paris-Cité
- Université Paris-Saclay
- Université Lyon 1
- Université Montpellier
- Université Toulouse 3
Un outil pour s’orienter, mais avec discernement
Si ce classement offre des repères utiles pour les futurs étudiants, il ne doit pas être le seul critère de choix. Chaque université a ses spécificités, et d’autres éléments, comme la proximité géographique ou les intérêts personnels, méritent d’être pris en compte. Une réflexion approfondie reste indispensable pour faire le bon choix.