Stress intense pour les externes lors des ECOS : découvrez le secret de leur angoisse !
Table des matières
Les ECOS : un examen pas comme les autres
Par Pauline Bluteau, publié le 29 mai 2023
6 min
Une journée stressante pour les externes
Dans le couloir de l’université de Poitiers, c’est toute une ambiance qui se déploie. Des étudiants en blouse blanche s’agitent, entre sourires nerveux et concentration extrême. En effet, aujourd’hui est un jour particulier pour les étudiants en quatrième année de médecine : ils passent pour la première fois les ECOS, soit les examens cliniques objectifs structurés.
Quand le stress se mêle à l’humour
Convoqués dès 7h30 du matin, les externes doivent attendre leur tour. Certains essaient de se détendre en jouant aux devinettes, d’autres révisent leurs cours dans tous les sens. Les blagues fusent, les sourires s’affichent. « Ohh cette sonnerie… faut que ça s’arrête », s’agace Mathilde, déjà anticipant quelques pleurs si l’oral se déroule mal. Pour Arthur, l’angoisse réside dans le fait de ne pas savoir sur quoi il sera évalué, tandis que l’autre Mathilde observe les derniers candidats partir avec un air inquiet.
Cinq situations pour tester les connaissances
Après des heures d’attente, vient enfin le moment tant redouté. Les externes entrent une à une dans les salles d’examen. Ils seront confrontés à cinq mises en situation différentes, chacune évaluant une compétence particulière. Par exemple, l’une d’entre elles consiste à jouer le rôle d’un médecin remplaçant qui doit diagnostiquer un patient souffrant de troubles du sommeil. Les connaissances théoriques sont mises à l’épreuve, mais c’est surtout la capacité à gérer la situation qui est évaluée.
Soulagement et projets futurs
Après 45 minutes d’épreuves intenses, enfin la délivrance. Les candidats sortent des salles avec des sourires aux lèvres et des commentaires amusés. « Ohlala heureusement qu’il y avait de la pneumo à la fin ! », s’exclame l’un d’eux. Malgré un avis mitigé sur leur réussite, une chose est sûre : les externes peuvent souffler. Les premiers ECOS sont terminés, et ils se retrouveront dans un an pour affronter de nouveaux défis lors de leur cinquième année.