PASS-LAS 2025 : clés pour réussir les oraux et intégrer la santé
Les épreuves orales : une étape clé pour intégrer les études de santé
Un format variable selon les universités
Les épreuves orales organisées dans le cadre des admissions en études de santé prennent des formes diverses. Chaque université dispose d’une certaine flexibilité dans leur organisation. Ces examens, qui se déroulent généralement entre juin et début juillet, comprennent entre deux et quatre épreuves de courte durée, avec parfois un temps de préparation au préalable. Les sujets abordés peuvent concerner des thématiques liées à la santé, mais aussi s’en éloigner totalement.
Les compétences évaluées
Ces épreuves visent à mesurer un éventail de compétences qui vont bien au-delà de la simple mémorisation de connaissances. Les candidats sont jugés sur leur capacité à analyser, synthétiser et communiquer efficacement, mais aussi sur leur aptitude à exploiter des ressources documentaires et à utiliser des outils numériques. Des qualités telles que l’empathie, la gestion de l’information ou encore la réflexion critique sont également mises en avant.
Comment se préparer efficacement ?
Connaître les attentes et s’entraîner
Une préparation ciblée et anticipée est essentielle pour réussir ces oraux. Même s’il n’y a pas de contenu spécifique à apprendre par cœur, il est crucial de comprendre les attendus des épreuves. Les universités mettent généralement à disposition des ressources d’entraînement, et les tutorats étudiants organisent souvent des simulations d’oraux pour aider les candidats à se familiariser avec l’exercice.
- Apprendre à structurer un discours clair et cohérent
- Explorer différentes approches pour traiter un sujet
- Se mettre dans la peau d’un jury pour mieux cerner les attentes
Pratique régulière et gestion du stress
La prise de parole en public est un défi pour beaucoup. S’exercer sur des sujets variés, se chronométrer et, éventuellement, se filmer peut aider à identifier les tics ou comportements à corriger. Par ailleurs, des techniques de relaxation comme la respiration ou la sophrologie peuvent s’avérer utiles pour maîtriser son stress et rester concentré.
Rester informé et ouvert
Une bonne compréhension de l’actualité récente et des enjeux éthiques ou sociétaux peut être un atout lors de ces épreuves. Les cours et discussions autour de la santé publique, de l’éthique ou de l’empathie peuvent offrir des bases solides pour répondre aux questions du jury.
Le jour J : adapter sa posture et sa réflexion
Une attitude flexible et mesurée
Face au jury, il est important de ne pas arriver avec un plan rigide en tête. Les sujets proposés demandent souvent une réflexion nuancée, où plusieurs solutions sont possibles. Montrer une capacité d’adaptation, une ouverture d’esprit et une empathie envers les problématiques abordées est essentiel.
La pondération des résultats
Les oraux, qui comptent désormais pour une part significative (25 à 35 %) de la note finale, peuvent modifier considérablement le classement des candidats. Une bonne performance à l’oral peut ainsi compenser des résultats plus modestes aux épreuves écrites.
Vers d’éventuels changements dans les années à venir
Le système actuel, bien que récent, pourrait évoluer dès 2026. Un retour à une voie unique pour les admissions en santé est envisagé, ce qui pourrait à nouveau transformer les modalités de sélection. Les candidats devront donc rester attentifs aux évolutions réglementaires et adapter leur stratégie en conséquence. En résumé, ces épreuves orales demandent une préparation à la fois intellectuelle et émotionnelle. Il ne s’agit pas de réciter des connaissances, mais de démontrer des compétences transversales et une capacité à réfléchir de manière structurée et empathique. Une préparation méthodique et régulière, combinée à une gestion efficace du stress, augmente significativement les chances de succès.