Méthodologie du classement 2025 des meilleures écoles d’ingénieurs
Table des matières
Analyse des critères de classement des écoles d’ingénieurs en 2025
Des données fiables et multiples sources
Le classement des écoles d’ingénieurs repose sur une analyse approfondie de données collectées auprès des établissements eux-mêmes, ainsi que d’organismes officiels et d’enquêtes publiques. La Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) et la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI) jouent un rôle clé dans la centralisation des informations. Par ailleurs, des critères tels que la reconnaissance internationale s’appuient sur les résultats obtenus dans les principaux classements mondiaux.
Une pondération des performances académiques, professionnelles et sociétales
Les écoles sont évaluées selon plusieurs grandes catégories, chacune dotée d’un poids spécifique. Voici les principaux domaines étudiés :
- Excellence académique : mise en avant des résultats et de la recherche.
- Dimension internationale : partenariats, mobilités et doubles diplômes.
- Insertion professionnelle : taux d’emploi et salaires des diplômés.
- Engagement sociétal : diversité, développement durable et ouverture sociale.
La répartition des points accordés aux critères est ajustée chaque année pour refléter les priorités et les attentes du secteur.
Des évolutions méthodologiques pour plus de précision
Le classement 2025 introduit plusieurs modifications visant à améliorer la fiabilité des résultats. Ces ajustements concernent notamment :
- La prise en compte exclusive du cycle ingénieur, sans intégrer les données des cycles préparatoires.
- Le lissage des données sur deux ans pour limiter les effets des variations ponctuelles, notamment pour les enquêtes alumni.
- Une révision des critères liés aux chaires industrielles et aux partenariats, avec l’exclusion temporaire des données non vérifiables.
Ces changements permettent une évaluation plus juste des performances des écoles.
Focus sur des critères spécifiques
Insertion professionnelle : un indicateur clé
L’employabilité des diplômés reste un pilier central de l’évaluation. Les salaires à la sortie, les taux d’insertion à court terme et la proportion de diplômés en poste à l’international sont minutieusement analysés. Pour améliorer la fiabilité de ces données, l’étude s’appuie sur des moyennes glissantes sur deux ans.
Internationalisation et mobilité
La capacité des écoles à offrir des opportunités internationales est également un critère déterminant. Les doubles diplômes, les périodes obligatoires à l’étranger et la proportion d’étudiants internationaux dans le cycle ingénieur sont autant d’indicateurs pris en compte.
Engagement sociétal et diversité
L’ouverture sociale est évaluée à travers le pourcentage de boursiers et les frais de scolarité. De plus, depuis cette année, une attention particulière est portée à la parité homme-femme dans les promotions. L’obtention du label Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS) permet également de valoriser les établissements engagés dans des démarches écoresponsables.
Les ajustements spécifiques de 2025
Révision des pondérations
Certains critères ont vu leur poids réajusté. Par exemple, l’alternance, initialement valorisée à hauteur de 10 points, est désormais ramenée à 5 points pour mieux refléter son importance relative. De même, le critère des doctorants intègre désormais un ratio liant le nombre de doctorants à celui des enseignants habilités à diriger des recherches.
Précisions sur les données déclarées
Les élèves en cycle préparatoire ou les fonctionnaires ne sont plus inclus dans certains calculs, comme le taux de boursiers ou le pourcentage d’étudiants internationaux. Cette clarification méthodologique renforce la pertinence des indicateurs.
Encouragements aux doubles cursus
En 2025, de nouvelles initiatives favorisant l’accès des alternants aux doubles diplômes ont été relevées, une avancée notable pour l’inclusivité et la diversité des parcours.
Un classement en constante évolution
Un outil d’évaluation dynamique
L’adaptation annuelle des méthodologies et des indicateurs traduit la volonté de refléter les évolutions du secteur de l’enseignement supérieur et les attentes des parties prenantes. Les ajustements opérés permettent d’offrir un outil pertinent pour les étudiants, les familles et les recruteurs.
En route vers 2026
Les perspectives pour l’année prochaine incluent une stabilisation des données sur trois ans pour certains critères et l’introduction probable de nouveaux indicateurs, notamment sur la proximité avec les entreprises. Le classement ambitionne de rester un référentiel de qualité pour évaluer les écoles d’ingénieurs françaises.