Les idées reçues sur l’AFEST : découvrez la vérité derrière 7 mythes
Les idées reçues sur la formation professionnelle : démêler le vrai du faux
Une confusion courante sur les obligations légales
De nombreuses idées fausses circulent sur les exigences légales liées à la formation professionnelle, notamment lorsqu’il s’agit de désigner un référent ou un tuteur. Contrairement à certaines croyances, la loi n’impose pas que ce rôle soit systématiquement confié à une personne externe à l’entreprise. Cette confusion peut provenir des conditions fixées par certains co-financeurs, qui exigent parfois un référent externe pour accorder un financement, surtout dans les petites structures comme les TPE et PME.
Le rôle du référent de formation en interne
Il est important de comprendre que les entreprises ont toute latitude pour choisir le référent qui accompagnera leurs salariés en formation. De nombreux experts internes, reconnus pour leur maîtrise de leur métier, se voient aujourd’hui certifiés et remplissent ce rôle avec succès. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas indispensable de disposer d’une formation pédagogique pour devenir référent. L’expertise métier et l’expérience professionnelle constituent des atouts tout aussi fondamentaux.
Le tuteur ou accompagnateur : un rôle flexible
Dans certains cas, notamment lorsque les compétences recherchées ne sont pas disponibles en interne, le tuteur ou accompagnateur peut être une personne externe. Ce scénario est souvent observé dans le cadre de l’AFEST (Action de Formation en Situation de Travail). Ici, un formateur externe, spécialisé dans le domaine visé, peut intervenir pour guider les apprenants. Ce rôle peut parfaitement être rempli par un professionnel expérimenté, sans qu’il soit nécessairement employé par l’entreprise.
Clarification sur les critères de certification
Les démarches de certification des référents et des tuteurs s’inscrivent dans une logique de valorisation des compétences. Chez certains organismes spécialisés, on constate une augmentation des certifications octroyées à des experts métiers issus des entreprises elles-mêmes. Cela démontre que les compétences pratiques et techniques priment souvent sur les qualifications pédagogiques classiques.
Les points essentiels à retenir
- La loi n’impose pas de référent ou tuteur externe pour la formation en entreprise.
- Les co-financeurs peuvent néanmoins poser des conditions spécifiques, notamment pour les petites structures.
- Un expert métier interne peut tout à fait remplir le rôle de référent, même sans bagage pédagogique.
- En absence de compétences internes, un formateur externe peut être mobilisé pour accompagner les apprenants.
- La certification valorise les compétences métier autant que les aptitudes pédagogiques.
Vers une meilleure compréhension des dispositifs de formation
Pour optimiser les actions de formation, les entreprises doivent s’affranchir des mythes et idées reçues. Une analyse claire des besoins et des ressources internes permettra de choisir les bons acteurs pour encadrer les salariés en formation. Ainsi, qu’il s’agisse d’un expert interne ou d’un intervenant externe, l’essentiel est de garantir la transmission des compétences dans les meilleures conditions.