Le mystère des logiques de sélection en master : tout est révélé !





Les logiques de sélection sociale à l’entrée en master

Les logiques de sélection sociale à l’entrée en master

Est-ce que l’université est vraiment égalitaire ?

L’université est souvent perçue comme l’endroit le plus égalitaire de l’enseignement supérieur français. Pourtant, des mécanismes de sélection sociale sont bel et bien à l’œuvre notamment au moment de l’entrée en master. Alors, est-ce que l’université est vraiment ouverte socialement ?

Une université plus ouverte socialement ? Pas si sûr !

“Longtemps, l’université a été l’endroit du système éducatif français où l’on observait les compositions sociales les plus variées”, affirme Victor Chareyron, élève au département sciences sociales de l’Ecole normale supérieure (ENS) Paris-Saclay. Mais ne nous laissons pas berner par les belles paroles, tout n’est pas si rose dans le monde universitaire. Selon le chercheur Hugo Harari-Kermadec, « il y a des endroits dans le système universitaire qui ne sont pas si ouverts que ça, et il y a des classes préparatoires et des grandes écoles qui sont un peu plus mixtes que ce qu’on peut croire ». Bon, on est quand même loin de l’équité, mais ne vous inquiétez pas, on a d’autres chiffres pour vous.

Un écart abyssal entre la licence et le master

L’écart se creuse entre la licence et l’entrée en master. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, à la rentrée 2021, 20% des étudiants en licence avaient des parents employés. Ils n’étaient plus que 13% en master. À l’inverse, la proportion d’enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures bondit de 29% en licence à 40% en master. Eh bien, c’est pas très encourageant tout ça ! Mais bon, la vie n’est pas toujours juste, n’est-ce pas ?

La mobilité géographique creuse les inégalités

Les inégalités se creusent encore davantage avec la question de la mobilité géographique. Comme le souligne Victor Chareyron, « quand on est un étudiant favorisé de Limoges, on peut essayer d’aller à Paris pour faire son master. C’est plus rarement le cas quand on est issu d’une catégorie sociale défavorisée ». Ah oui, c’est vrai que les billets de train ne sont pas donnés à tout le monde ! Et si vous n’avez pas les moyens d’aller vous installer dans une grande ville, bah tant pis pour vous !

Alors voilà, vous avez maintenant une idée de ce qui se passe dans le monde impitoyable de l’entrée en master. Il y a des barrières sociales, des frais de déplacement, et finalement peu de chance pour les étudiants défavorisés. Mais ne vous découragez pas, cher lecteur ! Si vous êtes déterminé et que vous vous battez jusqu’au bout, vous pourrez peut-être faire partie des chanceux qui auront l’opportunité de poursuivre leurs études en master. Allez, on croise les doigts pour vous !



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