Étudier en Suisse après le bac : pourquoi Jérémie a fait ce choix

Un parcours au-delà des frontières : choisir d’étudier en Suisse

Étudier à l’étranger est une décision qui attire de plus en plus de jeunes bacheliers. Pour Jérémie, un étudiant de 23 ans, la Suisse s’est imposée comme une évidence pour sa formation en soins infirmiers. Diplômé d’un Bachelor en Soins, obtenu après quatre ans d’études à Lausanne, il partage son expérience enrichissante, entre avantages indéniables et défis rencontrés.

Des infrastructures modernes pour une formation de qualité

L’un des attraits majeurs de son école a été la qualité des équipements pédagogiques. En Suisse, les étudiants bénéficient de dispositifs innovants, comme des espaces dédiés à la simulation médicale. Ces environnements permettent d’apprendre dans des conditions proches de la réalité grâce à l’intervention de professionnels et d’acteurs jouant des rôles de patients.

  • Exercices pratiques dans des conditions réalistes
  • Accompagnement par des praticiens formateurs lors des stages
  • Mise en avant de compétences essentielles, telles que l’évaluation clinique

Ces atouts ont permis à Jérémie de développer une expertise pratique et de se sentir mieux préparé pour le terrain.

Un système éducatif valorisant et des conditions d’apprentissage optimales

Le modèle suisse se distingue par une reconnaissance équitable des parcours académiques et professionnels. Contrairement à la France où l’enseignement général est souvent privilégié, la Suisse offre une véritable liberté dans les choix d’orientation. Cette approche flexible favorise également les réorientations en cours de formation. Autre point notable : les conditions de travail et de formation. Les étudiants infirmiers suisses bénéficient d’une rémunération plus élevée pendant leurs stages et d’une meilleure reconnaissance de leur statut. À cela s’ajoute une organisation du travail hospitalier plus humaine, avec un ratio patients/infirmier plus favorable que dans les établissements publics français. Résultat : moins de pression et un cadre de travail plus serein.

Les aspects moins séduisants : une rigueur parfois pesante

Malgré les nombreux avantages, Jérémie a aussi rencontré des points de friction. L’organisation des travaux de groupe, par exemple, s’est avérée complexe et chronophage. Devoir travailler avec un grand nombre de personnes, parfois une vingtaine, a souvent ralenti la dynamique et suscité des frustrations. En outre, l’encadrement académique strict a parfois été perçu comme un frein à l’autonomie. Bien que cette rigueur vise à maintenir un haut niveau d’exigence, elle peut être difficile à vivre pour certains étudiants.

Un avenir prometteur grâce à une formation internationale

Aujourd’hui, Jérémie exerce aux urgences d’un grand centre hospitalier à Lausanne. Il a choisi de rester en Suisse, attiré par les salaires compétitifs et les conditions de travail avantageuses. En début de carrière, un infirmier suisse gagne environ 6000 euros par mois, une rémunération bien supérieure à celle pratiquée en France. Cependant, son ambition ne s’arrête pas là. Passionné par l’enseignement et les interventions de terrain, il se projette également dans des missions humanitaires ou des événements sportifs. Une expérience à Hiroshima, dans le cadre d’une université d’été, lui a permis de découvrir d’autres systèmes de santé et d’envisager des opportunités à l’international.

Étudier à l’étranger : un choix réfléchi et porteur

Avec son témoignage, Jérémie illustre les bénéfices d’une formation hors de son pays d’origine. Entre infrastructures modernes, reconnaissance du métier et ouverture internationale, la Suisse offre un cadre stimulant aux futurs professionnels de santé. Certes, des ajustements sont parfois nécessaires pour s’adapter à un système différent, mais l’expérience reste enrichissante sur le long terme. Pour ceux qui envisagent une carrière à l’international, ce type de parcours peut se révéler un véritable tremplin.