Débouchés : le duel entre écoles de commerce et d’ingénieurs

Une comparaison des débouchés pour les diplômés des écoles d’ingénieurs et de commerce

Le taux d’emploi : deux filières au coude-à-coude

Les jeunes diplômés des écoles d’ingénieurs et de commerce affichent des taux d’emploi similaires, avec une légère avance pour les ingénieurs. À peine diplômés, plus de neuf étudiants sur dix issus de ces cursus trouvent un emploi dans les six mois. En revanche, les écoles de commerce se démarquent légèrement sur le type de contrat, avec une proportion marginalement supérieure de CDI parmi leurs jeunes actifs.

Des rémunérations à l’avantage des écoles de commerce

Le salaire est un autre critère important pour évaluer les débouchés. Les diplômés des écoles de commerce perçoivent en moyenne des salaires supérieurs à ceux des ingénieurs, que ce soit en incluant ou non les primes. Cependant, les inégalités salariales persistent, avec un écart notable entre les hommes et les femmes dans les deux filières. Cette donnée souligne encore une fois les défis liés à l’égalité professionnelle.

L’apprentissage, une voie royale pour l’emploi

Le recours à l’apprentissage connaît un succès croissant dans ces formations. Une proportion non négligeable d’étudiants choisit cette voie, avec un impact positif sur leur insertion professionnelle. Les diplômés ayant suivi un cursus en alternance affichent des taux d’embauche légèrement supérieurs, notamment en CDI, par rapport à leurs homologues ayant suivi une formation classique.

Entrepreneuriat : un terrain plus fertile pour les écoles de commerce

La création ou la reprise d’entreprise attire davantage les diplômés des écoles de commerce que ceux des écoles d’ingénieurs. Ce constat reflète les spécificités des programmes de formation, souvent plus axés sur les compétences entrepreneuriales dans les cursus de commerce.

Une satisfaction professionnelle partagée

Malgré des différences dans les détails, les diplômés des deux filières expriment globalement un haut niveau de satisfaction vis-à-vis de leur emploi. Cette réussite globale témoigne de la qualité des formations proposées par ces deux types d’écoles.

Les secteurs et les lieux de travail : des choix distincts

Une répartition géographique marquée

L’emplacement des emplois varie sensiblement entre les diplômés des deux filières. Les ingénieurs privilégient souvent les opportunités en région, tandis que les diplômés des écoles de commerce se concentrent majoritairement sur la région parisienne. Une part non négligeable des deux groupes trouve également des débouchés à l’étranger, notamment en Europe.

Des secteurs d’activité différenciés

Les domaines professionnels choisis divergent également. Les ingénieurs s’orientent majoritairement vers le conseil, l’industrie des transports ou encore les technologies de l’information et de la communication. De leur côté, les diplômés en commerce se tournent davantage vers la banque, l’assurance et le commerce. Ces tendances s’expliquent par les spécificités des compétences acquises au cours des études.

Les petites structures comme principaux employeurs

Enfin, les petites structures jouent un rôle clé dans l’embauche de ces jeunes diplômés. Les TPE et PME recrutent une part significative des anciens étudiants des deux filières, ce qui souligne leur importance dans l’économie et leur capacité à offrir des perspectives variées.

Un choix de formation qui reste une question de préférence

En conclusion, si les écoles de commerce et d’ingénieurs affichent des différences notables dans certains domaines, elles offrent toutes deux de solides débouchés professionnels et des perspectives de carrière intéressantes. Le choix entre ces deux filières repose donc souvent davantage sur les aspirations personnelles que sur la promesse de meilleures conditions professionnelles.