71% des candidats acceptés : les chiffres clés de Mon Master 2023
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Un dispositif d’admission en master en pleine évolution
Le processus de sélection pour les formations de niveau master en France a connu de nombreuses adaptations ces dernières années. L’outil d’admission centralisé, destiné à simplifier et structurer les candidatures, a permis d’atteindre un taux significatif de candidats recevant au moins une offre. Pour l’année 2024, 71% des postulants ont reçu une proposition, confirmant l’importance de ce système dans l’organisation des études supérieures.
Une attention particulière pour les formations en alternance
Les masters en alternance bénéficient d’un calendrier spécifique pour répondre à leurs particularités. Ce dispositif prend en compte le temps nécessaire pour les candidats à trouver une entreprise partenaire, une étape cruciale dans ce type de formation. Avec près de 13,5% des parcours disponibles en alternance, ces formations attirent un intérêt croissant. Les étudiants peuvent d’ailleurs formuler jusqu’à 15 vœux dédiés à ce format, en plus des vœux pour des cursus classiques. En 2024, 8,9% des admissions validées concernaient des masters en alternance, un chiffre en hausse par rapport à l’année précédente. Cette progression reflète l’attrait grandissant pour ce modèle qui combine théorie et pratique en entreprise.
Une phase complémentaire pour maximiser les chances
Afin de répondre aux besoins des candidats n’ayant pas obtenu de proposition lors de la phase principale, une étape complémentaire a été introduite. Celle-ci permet de postuler à des formations disposant encore de places vacantes. En 2024, cette phase a permis à 9.300 étudiants supplémentaires d’intégrer un master, témoignant de son importance dans le processus d’admission. En parallèle, cette session s’adresse également aux retardataires qui n’auraient pas pu s’inscrire dans les délais initiaux. Ce mécanisme de « rattrapage » s’est révélé d’une efficacité notable, notamment dans certaines disciplines où il représente une part non négligeable des admissions totales.
Des disciplines phares mais un rôle clé pour la complémentaire
Les masters en sciences fondamentales et appliquées, incluant les STAPS, continuent de dominer les admissions, avec plus de 28.000 vœux acceptés en phase principale. Ils sont suivis par les sciences humaines et sociales, ainsi que le droit et les sciences politiques. Cependant, certaines filières, comme les lettres ou les formations MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), tirent particulièrement profit de la phase complémentaire, qui peut représenter jusqu’à 9% des admissions dans ces domaines.
Calendrier et recours pour les candidats
Le calendrier d’admission est structuré pour assurer une organisation fluide. Les étapes clés incluent la phase de candidature en février-mars, l’examen des dossiers au printemps, puis la phase principale d’admission en juin, suivie de la complémentaire jusqu’en juillet. Pour les candidats sans proposition après toutes les phases, une alternative existe : un recours peut être déposé auprès du rectorat. Cette procédure permet une réévaluation du dossier, offrant ainsi une dernière chance d’intégrer un master.
Une plateforme en constante adaptation
Avec des ajustements réguliers et un fonctionnement toujours plus inclusif, le système d’admission en master s’efforce de répondre aux besoins des étudiants et des établissements. Que ce soit pour les cursus classiques ou en alternance, ce processus s’impose comme un outil essentiel pour structurer et élargir l’accès aux formations de niveau supérieur.