COP29 à Bakou : des jeunes s’imposent dans les décisions climatiques
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Des jeunes engagés dans les négociations climatiques internationales
Une présence active pour représenter leur pays
Parmi les participants de la récente COP29, plusieurs jeunes ont fait le déplacement pour porter haut la voix de leur nation et des générations futures face au défi climatique. Clovis, étudiant en communication et créateur de contenu, a représenté le Bénin avec une accréditation officielle. Son rôle : valoriser les initiatives de son pays, capturer les moments forts de l’événement et sensibiliser un public élargi à l’urgence climatique.
Un espace de réseautage et d’orientation professionnelle
La COP29 a également permis à ces jeunes délégués de nouer des contacts précieux et de préciser leurs projets professionnels. Clovis, par exemple, y a exploré son ambition de travailler dans la communication autour du développement durable. De son côté, Samira a multiplié les échanges avec des acteurs majeurs, notamment des membres d’organisations internationales, renforçant ainsi son engagement pour la cause environnementale.
Des engagements financiers jugés insuffisants
Une promesse qui reste en deçà des besoins
À l’issue des discussions, les pays développés ont annoncé un engagement financier annuel de 300 milliards de dollars d’ici 2035 pour soutenir les efforts des pays en développement face au changement climatique. Toutefois, ce montant est loin de couvrir les besoins réels, estimés à 1.300 milliards d’euros par an d’ici 2030, selon les pays du Sud. De plus, le cercle des contributeurs reste limité à 24 États, sans inclure des économies émergentes comme la Chine.
Des attentes non satisfaites
Pour Samira, le texte final manque d’ambition et ne prend pas suffisamment en compte des enjeux cruciaux comme les droits humains et l’égalité de genre. Ces aspects, pourtant soutenus par de nombreux participants, ont été largement affaiblis dans les négociations. Clovis partage ce sentiment mitigé, estimant que les résultats de cette édition n’ont pas répondu à l’ampleur des défis actuels.
Un progrès notable mais encore limité
Malgré ces critiques, certaines avancées ont été saluées, notamment la création d’un fonds dédié aux « pertes et préjudices ». Ce mécanisme vise à indemniser les pays les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique, un pas en avant pour plus de justice climatique. Néanmoins, les jeunes délégués restent convaincus que des efforts beaucoup plus importants sont nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation.
Les espoirs portés par la jeunesse
Pour ces jeunes militants, la COP29 a été une occasion unique de s’impliquer directement dans des discussions déterminantes pour l’avenir climatique de la planète. Ils espèrent que leur engagement continuera de pousser les décideurs à prendre des mesures plus ambitieuses. À leurs yeux, l’implication des nouvelles générations dans ces processus est essentielle pour bâtir un monde plus durable et équitable.